Frissons
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Le grand bois est tout blanc sous un ciel plein de froids
Et en lent silence glisse la rivière
Quelques oiseaux sans abri loin de la clairière
Viennent virevolter sous les arbres sans voix
L'hiver s'est abattu pâle et morne de vie,
Plus aucun gazouillis en ce soir qui s'éteint ;
Quelques clapotis sur la rivière qui feint
De rester sereine en lit et eau gémie...
Et pourtant sous l'espoir des derniers rayons
S'infiltre entre les branches et les sous-bois nus
L'austère clarté d'une neige qui rend émus
Le coeur et l'âme d'hiver en ces doux frissons...
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@bal2015....
Dimanche 20 Décembre 2015 ; 21 h 07
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